Quelques
autres
villas

 
Villa Lou Bascou

L'immeuble actuel fut édifié en 1901, sur l'emplacement d'une maison acquise par Mme de Montbrisson, qui échangea, en 1912, 26 m² devant sa maison pour élargir la voie publique contre 655 m² sur la falaise.

La nouvelle Lou Bascou (architecte Larrebat-Tudor) de style normand avec ses décrochements multiples, son assortiment de fenêtres et toitures d'où émergent cheminées et pignons, recélait des trésors en meubles anciens et tapisseries dans ses nombreuses pièces (17 chambres à coucher...). Elle était le cadre idéal de brillantes réceptions, tel ce dîner de vingt couverts en avril 1909 présidé par le roi Edouard VII d'Angleterre.

 

Jacqueline, la fille de Mme de Montbrisson, épouse du comte de Pourtales, en hérita en 1913 et la vendit au vicomte Alain de Suzannet.

M. Philippe acheta la maison au début de 1918 et le 24 mai 1934, Lou Bascou fut adjugée à un syndicat de copropriétaires. Transformée sous l'Occupation en foyer de soldats, les Allemands y laissèrent une fresque (une scène de guerre) peinte sur le mur est de la salle à manger.

Villa Les Sangliers

Baptisée La Fleur en 1978, puis Châlet Thorold en 1879, elle était l'habitation principale de M. Thorold.

Sa femme, Sarah Catherine, organisait des ventes de charitié, donnait de grandes réceptions, tel ce " Shakespeare dinner " le 13 février 1904 où chaque inivité se devait de porter le costume d'un des héros du dramaturge.

Villa Jaulerry

Avenue Victor Hugo

Cette robuste maison de pierre construite par Dominique Morin pour le Dr Pierre-Paul Jaulerry date de 1886.

Maire de Biarritz de 1864 à 1880, le Dr Jaulerry exerça la médecine pendant près de 40 ans.

Son métier fut pour lui un véritable apostolat. Sa
" barbe blanche encadrant un visage coloré et des yeux animés d'une ardeur juvénile et douce, arqués de sourcils d'un nor d'ébène, lui donnaient l'aspect d'un vieux marabout ", ainsi était-il décrit par le Courrier de Bayonne le 6 décembre 1891.

Le futur cardinal Lavigerie considérait ce camarade d'enfance comme un frère.

 

Villa Miramar

Avenue Edouard VII

Louis-Léon Nounez fit détruire la villa Désirée, située sur ce terrain, et chargea l'architecte Louis Gomez de tracer les plans de son hôtel particulier qu'il baptisa Miramar.

En raison de la forte déclivité du terrain, le sous-sol fut utilisé pour installer plusieurs magasis donnant sur une belle galerie-promenoir que M. Nounez souhaitait voir prolonger jusqu'au British-Club. Ces magasins profonds de 9 mètres sont recouverts par une terrasse avec jardin.

L'entrée majestueuse fermée par une grille donnait sur l'avenue Edouard VII. Un escalier monumental donnait accès à la villa. Cette entrée à l'extrémité droite du promenoir n'existe plus. Sur l'une des colonnes de l'arcade figure encore la signature de Louis Gomez.

Après la mort de Léon-Louis Nounez, la villa fut mise en vente aux enchères publiques, 1 587 m² sur une mise à prix de 1 800 000 Frs.

   

 

 
 
 
Texte de Monique et Francis Rousseau - Biarritz-Promenades
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